Après des débuts prudents, la fin de l’année 2023 fut de toute beauté

À la fin de l'année 2024, DPG Media a clôturé l'année avec la vente de Berlingske Media. Le résultat final: un chiffre d'affaires de 1,73 milliard d'euros et une croissance de 2,5 % par rapport à l'année précédente. Toutefois, les coûts de personnel et de distribution ont fortement augmenté. Le CFO Piet Vroman (57 ans) se réjouit d'une année au cours de laquelle le groupe s'est presque libéré de ses dettes et est prêt pour une nouvelle croissance.

Fin 2024, Berlingske Media a été vendu à la société norvégienne Amedia. En conséquence, les activités danoises du groupe sont présentées comme des « activités abandonnées » à partir de janvier 2023 dans le compte de résultat ci-joint. DPG Media a clôturé l'exercice 2024 avec un chiffre d'affaires de 1,73 milliard d'euros, une croissance de 2,5 % par rapport à l'année précédente.

Le revenu des lecteurs a augmenté de 1,4 % pour atteindre 815 millions d'euros. Dans les médias d'information, le chiffre d'affaires a augmenté de 3,4 %, tandis qu'il a baissé de 4 % pour les magazines. Les recettes publicitaires ont atteint 566 millions d'euros, soit une hausse de 2,7 %. La croissance des recettes publicitaires a été plus forte jusqu'à l'été inclus, mais s'est ralentie au quatrième trimestre. Les revenus de la radio et du numérique ont tiré la croissance, les revenus de la télévision sont restés stables, tandis que les revenus de la presse écrite ont baissé. Par ailleurs, la part des recettes publicitaires numériques et audiovisuelles a atteint 85 % du total.

Les revenus des affiliés et des classifieds ont augmenté de 4 % grâce à la forte croissance d'Independer et d'Automotive Media Ventions. Le chiffre d'affaires a atteint 145 millions d'euros l'année dernière. Toutefois, la croissance des revenus du groupe a été contrebalancée par une forte croissance des coûts. Les coûts salariaux ont augmenté de 5,7 % pour le groupe, mais les coûts de distribution ont eux aussi fortement augmenté dans les deux pays. Après le déménagement dans les nouveaux locaux de Mediavaert, les coûts de location ont diminué, mais les amortissements ont augmenté.

Enfin, l'EBITDA a terminé l'année dernière à 348 millions d'euros, soit une marge de 20,1 % sur le chiffre d'affaires, une baisse de 1 %. Les 348 millions d'euros se répartissent en 62% pour les Pays-Bas (215 millions d'euros) et 38% pour la Belgique (133 millions d'euros). Le résultat des participations est négatif de 12,6 millions d'euros, notamment en raison d'une dépréciation de la participation dans RTL Belgium.

Après déduction des résultats financiers (14 millions d'euros) et de l'impôt sur les sociétés (62 millions d'euros), le résultat des activités poursuivies s'élève à 185 millions d'euros, soit 3,6 % de moins que le résultat de 2023. Une importante plus-value a été réalisée sur la vente de Berlingske Media, ce qui porte le résultat des activités abandonnées à 90 millions d'euros pour cette année.

Le bénéfice net total de l'exercice s'élève donc à 275 millions d'euros (contre 199 millions d'euros en 2023). Sur ce résultat, 2,5 millions d'euros sont attribuables à des tiers et 272,7 millions d'euros au groupe. Les fonds propres du groupe ont augmenté pour atteindre 1 114 millions d'euros, soit 52 % du total du bilan. 

Le flux de trésorerie opérationnel net après impôts est de 312 millions d'euros, soit une conversion de 90 % de l'EBITDA. Le flux de trésorerie d'investissement est positif de 32 millions d'euros. Les investissements en capital se sont élevés à 71,5 millions d'euros, dont 23 millions d'euros pour le nouveau bâtiment Mediavaert, mais ils ont été plus que compensés par la vente de Berlingske Media.

La combinaison du flux de trésorerie opérationnel disponible et du flux de trésorerie d'investissement positif a permis une réduction substantielle de la dette. À la fin de l'année 2023, la dette financière nette s'élevait encore à 288 millions d'euros, soit 0,8 fois l'EBITDA. Fin 2024, le bilan du groupe sera pratiquement exempt de dettes. DPG Media est prêt pour une nouvelle croissance.

En tenant compte de l'acquisition proposée de RTL Nederland, la dette financière nette devrait rester inférieure à 2 fois l'EBITDA d'ici à la fin de 2025.